L’acupuncture urbaine est une théorie urbaine environnementale qui combine urbanisme et médecine chinoise traditionnelle. Cette stratégie urbaine considère la ville comme un organisme vivant. En implantant des projets durables prioritairement dans les zones en manque de repères, l’idée est d’agir sur des points particuliers pour revitaliser l’ensemble de la ville. Créé par l’architecte finlandais Marco Casagrande, ce courant de pensée critique les projets urbains de grande ampleur au profit d’une approche plus localisée et à échelle humaine. Lorsque les ressources budgétaires sont limitées, cette vision peut offrir un renouveau urbain à bas coût aux habitants des quartiers défavorisés. Casagrande voit la ville comme un organisme où se chevauchent des flux d’énergies complexes qui déterminent tant le mouvement des citadins que la croissance de la ville. Ces interventions sont donc une alternative aux méga-interventions urbaines qui nécessitent de lourds investissements municipaux et de longues procédures administratives. La micro architecture, engendrée par « l’acupuncture urbaine », nécessite l’intervention de citoyens activistes.